Sarkomadit

Juju : 140%... Enculé !
Sarkozy : Qui est-ce qui a dit ça ?
Juju: Moi
Sarkozy : Viens le dire ici !
Juju : Si je descends, je vais te mettre un coup de boule, alors vaut mieux pas
Sarko: Si tu crois que c'est en m'insultant que tu vas régler le problème des pêcheurs. Ben pépère moi d'te dire ben teu teu tché !
Juju : Attends mais, qu'est-ce t'ouv' ta gueule ? 140%, pas mal quand même, combien tu touches par mois ?

6 novembre 2007, au Guilvinec. On savait que Sarkozy parlait mal et qu'il perdait vite son sang froid, mais là ! Les 140% font référence à l'augmentation de salaire de 140% que Sarkozy s'est accordé en pleine crise sociale sur le pouvoir d'achat en France, vécue comme une provocation par de nombreux français.

La France sera au côté des infirmières lybiennes enfermées depuis huit ans

6 mai 2007, après sa victoire à l'élection présidentielle. Sauf que les infirmières ne sont pas lybiennes, mais bulgares et injustement retenues prisonnières par les autorités lybiennes.

Vous les français

Le 2 mai 2007, lors du débat l'opposant à Ségolène Royal

Ce que je propose, c'est pire

Le 2 mai 2007 lors du débat l'opposant à Ségolène Royal

On ne viendra pas à la privatisation, c'est clair, simple et net. Il n'y aura pas de privatisation d'EDF et Gaz de France. C'est clair, c'est simple et c'est net

6 avril 2004, Chinon

Il est en effet clair qu'EDF et Gaz de France doivent pouvoir lutter à armes égales avec leurs concurrents. Pour cela nous devons les transformer d'établissements publics en sociétés anonymes.

14 juin 2004 (2 mois plus tard donc) à l'Assemblée Nationale

Je ne veux pas attendre plus longtemps, je veux me faire maquiller tout de suite.

Mais enfin, il n'y a personne pour m'accueillir. La direction n'est pas là? Ce n'est pas normal. Qu'est-ce qu'ils font? Qui suis-je pour être traité ainsi ?

Personne n'est là pour m'accueillir. Toute cette direction, il faut la virer. Je ne peux pas le faire maintenant. Mais ils ne perdent rien pour attendre. Ca ne va pas tarder

18 mars 2007, dans les locaux de France 3, avant l'émission France Europe Express à laquelle il était invité.

Sans abandonner le scrutin majoritaire, pourquoi ne pas réfléchir à l'introduction, dans le mode de désignation des parlementaires, d'une dose de proportionnelle ?

Brice Hortefeux, bras droit de Nicolas Sarkozy, le 13 avril 2007

Brice Hortefeux s'exprimait à titre personnel. Il a le droit d'avoir son opinion. Ceux qui me soutiennent ont des identités, des parcours, des convictions. C'est parfaitement leur droit, il n'y a rien de choquant à cela. En tout cas, cette déclaration ne m'engage pas.

Nicolas Sarkozy, le 13 avril 2007 à Meaux

Je dis non à la proportionnelle aux législatives mais oui en ce qui concerne le Sénat

Nicolas Sarkozy, 25 avril 2007

Je m'engage à discuter de la possibilité d'introduire un peu de proportionnelle au Sénat ou à l'Assemblée Nationale sans créer le risque d'une instabilité

Nicolas Sarkozy, 29 avril 2007

On n'a pas besoin de quelqu'un qui change d'idée aussi vite que de jupe

Michèle Alliot-Marie, soutien à Nicolas Sarkozy, le 29 avril 2007, voulant critiquer Ségolène Royal en se basant sur des idées reçues selon lesquelles elle changerait tout le temps d'avis, en oubliant de voir que son candidat passe à l'acte

Affiche du parti socialiste en 1972

Affiche de campagne pour l'élection présidentielle de 1981

Affiche de campagne pour l'élection présidentielle de 2007
Rappelons que la "rupture tranquille" promise par Sarkozy ressemble alors beaucoup à la "force tranquille" pronée par Mitterrand en son temps.

Il faut agir au plus tôt, détecter chez les plus jeunes les problèmes de violence. Dès la maternelle, dès le primaire, il faut mettre des équipes pour prendre en charge ces problèmes. Dès la maternelle ? Oui.

2 novembre 2005

Tu es un connard, un déloyal, un salaud ! Je vais te casser la gueule ! J'en ai rien à foutre de tes explications ! Tu vas faire une dépêche à l'AFP pour t'excuser, sinon je te casse la gueule

Nicolas Sarkozy à Azouz Beguag (ancien ministre délégué à la promotion de l'égalité des chances), d'après le témoignage d'Azouz Beguag dans son livre "Mon ennemi de l'Intérieur"

Il y a 1 200 ou 1 300 jeunes qui se suicident en France chaque année, ce n'est pas parce que leurs parents s'en sont mal occupés ! Mais parce que, génétiquement, ils avaient une fragilité, une douleur préalable. Prenez les fumeurs : certains développent un cancer, d'autres non. Les premiers ont une faiblesse physiologique héréditaire. Les circonstances ne font pas tout, la part de l'inné est immense

Mars 2007, Philosophie Magazine
Ca ne serait pas étonnant qu'il croit qu'il y a un gène de l'homosexualité et de l'agressivité alors !

Jacques Chirac raconte des fariboles en promettant d'augmenter toutes les dépenses et de baisser tous les impôts

RMC, 27 Mars 1995
Oubliant que ses promesses en matière d'économie sont tout aussi faribolesques, voire dangereuses

Les mineurs de 1945 n’ont rien à voir avec les géants noirs des banlieues d’aujourd’hui qui ont moins de 18 ans et qui font peur à tout le monde

31 mai 2006

Cassez-vous si vous n'êtes pas contente, je ne suis pas là pour plaisanter

À une détractrice, vu sur une vidéo, date inconnue

Je propose que l'on fasse de la France un pays de propriétaires parce que lorsque l'on a accédé à la propriété, on respecte son immeuble, son quartier, son environnement... et donc les autres

Discours d'investiture, 14 janvier 2007
Discours ressemblant étrangement à ce que disait Bush lors de sa campagne présidentielle en 2004 : "Je crois que ce pays peut et doit devenir une société de propriétaires. Lorsque l'on est propriétaire d'une chose, on la respecte. Quand on est propriétaire d'une chose, on possède une part vitale dans le futur de ce pays". On savait que N. Sarkozy partageait beaucoup de valeurs américaines, mais à ce point !

Ma réponse est sans ambiguïté, je suis contre le droit de vote des immigrés parce que je considère que le droit de vote doit être réservé aux citoyens français.

24 novembre 1997
Se contredisant 8 ans plus tard :

A titre personnel, je considère qu'il ne serait pas anormal qu'un étranger en situation régulière, qui travaille, paie des impôts et réside depuis au moins dix ans en France, puisse voter aux élections municipales

25 octobre 2005

Je suis convaincu de la pertinence de certaines convictions. Eh bien je vais aller jusqu'au bout. Que cela plaise, ou que cela déplaise. Il ne faut pas douter de ma capacité à avoir une énergie indomptable. C'est le message et j'espère que chacun l'aura compris.

Invité chez Claire Chazal, 9 septembre 2005
Et encore, vous n'avez pas vu le regard qu'il fait en disant cela

Cela ne sert à rien d'accabler et je ne me réjouis pas des difficultés des autres. La route est longue, elle doit se faire dans le respect, je préfère me concentrer sur ce que j'ai à faire et à proposer pour la France

Millau, 19 janvier 2007
Oubliant que la même semaine, une plainte a été déposée contre le maire de Millau (J. Godfrain) pour diffamation envers S. Royal et F. Hollande. Il les avait accusés de frauder pour échapper à l'ISF

Je veux rendre hommage à Jacques Chirac, qui a fait honneur à la France quand il s'est opposé à la guerre en Irak, qui était une faute

Discours d'investiture, 21 janvier 2007
Alors qu'il avait dit auparavant :

Vous les Américains avez été atteints au cœur le 11 septembre 2001 et vous n'avez pas compris l'opposition française à l'intervention en Irak, que vous avez alors ressentie comme une trahison. (...) Je reconnais que la France n'est pas exempte de reproches : bien qu'il me semble que nos désaccords aient souvent été légitimes, il y a différentes façons de les exprimer. Il n'est pas convenable de chercher à mettre ses alliés dans l'embarras, ou de donner l'impression de se réjouir de leurs difficultés. J'ai toujours préféré l'efficacité dans la modestie plutôt qu'une grandiloquence stérile. Et je ne veux pas d'une France arrogante et pas assez présente.

Washington, 12 décembre 2006

Ma façon d'aimer les Africains, c'est de leur parler comme à des gens intelligents

En déplacement au Mali, mai 2006
Quelle délicatesse